Il n’y a pas de méthode pour lire et relire un texte. Quelquefois c’est un mot qui éclaire le sens du texte, d’autres c’est l’ensemble qui explique la partie, un mot, une phrase, qui n’étaient pas très clairs.
Puis vous numérotez les lignes, cela vous sera très utile. Vous donnez un titre au texte, puis à chacune des parties.
Pour être sûrs de ne pas faire d’erreurs, demandez-vous : quel est le thème, (de quoi ça parle), la thèse (ce que l’auteur défend), et les enjeux, (pourquoi est-ce important de résoudre ce problème, et en quoi la réponse, quand on la suit, change-t-elle nos vies ? On n’éduque pas un enfant de la même façon, par exemple, selon que l’on pense que l’homme est un loup pour l’homme ou bien que nous devons collaborer.)
Les parties peuvent correspondre chacune à un argument. Mais chaque auteur a sa stratégie d’argumentation. Certains amènent leur thèse progressivement, pédagogiquement, d’autres l’annoncent d’entrée et s’en expliquent ensuite, et parfois encore la thèse n’est énoncée que dans la dernière phrase. Le découpage n’a donc pas à respecter un certain volume.
Donc : que dit l’auteur, à quel titre le fait-il (Freud était neurologue, cela explique certains de ses propos), dans quel but, et enfin, comment s’y prend-il ? Il expose, explique, réfute, se défend (contre quoi, pouvez-vous le repérer ?) il illustre, constate, donne des exemples, sont-ils encore pertinents, expliquez-les, trouvez-en d’autres plus actuels, plus près de nous.
Le texte s’éclaire, il parvient presque à nous convaincre !
Il peut utiliser plusieurs registres : objectif, ironique, polémique etc.
Là encore, vous ne rédigez l’introduction que lorsque vous avez fini votre brouillon.
L’introduction suit le même schéma que dans la dissertation : Quel est le problème, et de quelles solutions disposions-nous jusque-là ? En quoi étaient-elles l’une et l’autre insatisfaisantes ? Comment l’auteur nous sort-t-il du dilemme, de l’alternative ?
Puis vous annoncez le plan, qui correspond aux parties que vous avez repérées dans le texte.
Ensuite, vous suivez le texte mot à mot ! Vous expliquez autant que vous pouvez, ce que ces mots-là font là, pourquoi ce choix, en quoi cela sert-il sa thèse, vous ne laissez aucune expression ou phrase vous échapper ; parfois les phrases ne peuvent être là que pour préparer le terrain, pensez-y.
A tout moment, le correcteur doit savoir le morceau de phrase que vous êtes en train d’expliquer, de commenter, d’où l’intérêt d’avoir numéroté les lignes. Soit vous ouvrez les guillemets, premiers mots points de suspension derniers mots, et parlez, soit vous parlez d’abord et dites ensuite « c’est ce que l’auteur explique de la ligne…à…. »,ou bien encore dans telle expression.
L’important est que vous fassiez vivre le texte. Vous l’opposez à d’autres, aux idées courantes, et montrez en quoi il a raison.
Je rappelle que les mots ont un sens courant, un sens philosophique, et un sens spécifique à un auteur dans un un contexte donné, celui que vous êtes en train d’étudier.
Il faut garder à l’esprit le fil directeur du titre que vous avez donné au texte, et à la partie dans laquelle vous êtes. Tout s’ordonne autour du sens, de l’idée défendue.
Puis, vous faites une transition entre chaque partie. (Nous venons de voir… L’auteur va maintenant…)
La conclusion récapitule le chemin parcouru, à la fois par l’auteur et par nous, qui avons vu notre point de vue s’élargir.
Certains professeurs veulent une partie critique, d’autres y sont moins attachés, mais concentrez-vous avant tout sur le texte lui-même.
Résumé ainsi, cela peut paraître aride, aussi je vous conseille de lire des devoirs qui ont eu une note correcte, cela devrait vous détendre, c’est tout à fait à votre portée.